Les dispositifs d’identification des biens et personnes sont des procédés très répandus aujourd’hui, surtout depuis les attentats du 11 septembre aux États-Unis. Ils facilitent le quotidien, mais contribuent grandement à la sécurité des biens et personnes. C’est d’ailleurs leur vocation première. Pour en savoir un peu plus, nous vous proposons dans cet article de découvrir les rôles et les enjeux des dispositifs d’identification des biens et personnesdans notre société actuelle.
Les avantages des procédés d’identification des personnes et des biens
Ces procédés permettent d’abord d’identifier une personne ou un objet. Dans une entreprise par exemple, cette technique est très simple pour connaître la présence et la ponctualité des travailleurs. En les identifiants personnellement, on peut savoir exactement quand et qui pénètre dans la société. En plus de l’identification, cette technologie permet également une authentification de l’identité. Il existe des informations, des données ou des accès strictement réglementés. C’est le cas par exemple des coffres des banques ou encore des bureaux des personnalités politiques importantes. Pour éviter que tout le monde y pénètre, les procédés d’identification de personne permettent de cibler les personnes pouvant entrer. Leur identité est préalablement enregistrée sur le système et seules les personnes qui auront une autorisation pourront entrer dans la pièce donnée. Il en va de même pour un bien. Certains colis sont confidentiels. C’est pourquoi ils peuvent être scellés. Seules les personnes habilitées pourront alors les ouvrir. En règle générale, les procédés d’identification servent entièrement pour la sécurisation des personnes et des biens. Ils sont considérés comme le meilleur moyen pour lutter contre l’insécurité. Dans un domaine plus terre-à-terre, les boîtes de nuit ont compris cette importance en attribuant un bracelet événementiel. Ce dernier sert à identifier ceux qui ont déjà payé les droits d’entrée. Les techniques d’identification de personnes et de biens sont donc particulièrement utiles, même dans la vie de tous les jours.
Les différents procédés d’identification des personnes
Il existe plusieurs techniques d’identification des biens et personnes. Concernant l’identification des personnes, elle peut se faire par empreinte digitale est la technique la plus ancienne et la plus répandue aujourd’hui. Elle a été initiée dès 1903 et permet d’identifier avec certitude l’identité d’une personne. Aujourd’hui, ces données sont numérisables, ce qui permet aux entreprises et aux services publics d’identifier une personne très facilement. L’arrivée d’internet a d’ailleurs bousculé l’efficacité et la prolifération de cette technologie d’identification par empreinte digitale. Il y a également la reconnaissance par l’iris, qui a été introduite vers 1950. Tout comme l’empreinte digitale, les informations contenues dans l’iris ainsi que sa forme est propre à chaque individu. Cette technique offre une identification plus fiable et plus sécuritaire. Le scan de l’œil peut néanmoins braquer certaines personnes, ce qui explique pourquoi ce type de biométrie n’est utilisé que par des institutions spécifiques (banques, Défense Nationale, …). Cette technique est d’ailleurs très couteuse et est protégée par des brevets pour limiter son utilisation et sa propagation. La rétine peut également être scannée pour identifier une personne. En raison de la multitude des vaisseaux sanguins, la rétine contient autant d’informations personnelles que l’empreinte digitale. Même les jumeaux peuvent être différenciés par le scan de la rétine. La société etigo vous propose une multitude de techniques d’identification biométriques. Si vous souhaitez en savoir plus, cliquez ici. Entre autres, il y a également la reconnaissance faciale dont les premiers systèmes ont été utilisés vers les années 90. Les caractéristiques du visage sont prises en compte pour la reconnaissance, il s’agit notamment des écarts entre les yeux, de la taille de la bouche et de la taille du visage en général. Il y a également une technique basée sur l’authentification d’un geste. C’est la reconnaissance dynamique par la voix, par la signature et plus poussée par la technique de grappe sur un clavier.
Les différents procédés d’identification des biens
Concernant l’identification des biens, la technique la plus utilisée et la plus efficace est l’apposition d’une puce d’identification. Également utilisée pour les animaux, cette technique consiste à mettre une puce sur ou dans l’objet pour l’identifier à l’aide d’un scanner. L’apposition d’un numéro de série ou d’un tampon particulier sur un système de fixation permet également de différencier un bien d’un autre. Il y a également le collier de fixation ou collier de serrage qui permet d’apposer un nom et une description du bien concerné. L’identification des biens ne soulève pas autant d’interrogations ou d’enjeux particuliers, par rapport à celles des personnes. Ci –après, découvrez les limites des techniques d’identification.
Les limites des techniques d’identification des personnes et des biens
Malheureusement, les systèmes d’identification biométrique ne sont pas infaillibles. Quelle que soit la technique utilisée, elle présente chacune des risques qu’il est important de prendre en compte. Par exemple, pour le cas de l’empreinte digitale, il est toute à fait possible de fabriquer de faux doigts dans un moulage spécifique. Cela remet en doute la fiabilité de ce système d’identification. De plus, même en matière juridique, la preuve par empreinte digitale doit être relayée par d’autres faits pour être recevable. Il en va de même pour la reconnaissance facile. L’inclinaison de la tête et les réglages de la caméra influencent beaucoup le résultat, ce qui peut causer des anomalies. La signature numérique peut également être remise en cause en raison de sa variabilité, qui ne peut pas toujours être vérifiée. A ce jour, aucune technique d’identification des personnes n’est fiable à 100 %. De plus, même dans les plus grandes entreprises, les coûts budgétaires des machines d’identification sont très importants, ce qui les pousse à opter pour des capteurs moins performants. Ces derniers peuvent ne pas être capables de reproduire la complexité des algorithmes utilisés. De nos jours, les risques de piratage de données sont également très importants. Sans une protection suffisante, les données personnelles peuvent être copiées. Si les iris, empreintes digitales, visages, des utilisateurs sont accessibles à tous, il est sera possible pour les frauduleux de les copier et de les réintroduire dans les systèmes protégés pour avoir accès aux locaux ou aux informations sur les serveurs. C’est assez compliqué à visualiser mais très simple à réaliser pour les cybercriminels. Tout cela nous amène à nous poser la question suivante : les systèmes d’identification biométriques n’entraîne-t-elles pas une nouvelle source de criminalité ?
Les enjeux relatifs aux libertés fondamentales
Les techniques d’identification des biens et des personnes, lorsqu’elle est utilisée dans les activités humaines quotidiennes, peuvent être perçues comme une atteinte aux libertés fondamentales. En effet, cela rejoint les enjeux de l’extradition et de l’utilisation du patrimoine biologique d’une personne. Quelques caractéristiques seulement, comme l’iris ou les empreintes, suffisent aujourd’hui à identifier une personne, et donc de réduire son existence à de simples données biologiques. Cela nécessite alors un contrôle des finalités pour lesquels sont destinées ces données. Il faut qu’il y ait une différence entre les finalités légitimées par l’opinion publique et dont les contrôles et la sécurité sont rigoureuses. En effet, ces données biométriques ou pas doivent être utilisé dans un but d’intérêt public, pour ne pas heurter les libertés fondamentales. Toutes les utilisations dont les finalités sont illicites en soi doivent être prohibées. La résolution d’un crime et la condamnation d’un coupable doit de ce fait reposer sur des preuves tangibles et solides. Les empreintes concernées, ainsi que d’autres données personnelles, ne doivent pas être accessible à d’autres personnes pour éviter d’incriminer ladite personne pour un crime qu’il n’aurait pas commis.